Musée de Woluwe – Centre Albert Marinus

Activités du Musée de Woluwe

  • Organisation d’expositions mettant en valeur le patrimoine de Woluwe-Saint-Lambert, les métiers d’art et les arts décoratifs.
  • Conservation des collections.
  • Mission générale d’éducation et réalisation de publications.

Centre Albert Marinus

  • Étude et promotion des traditions, de la vie populaire, du folklore et du patrimoine matériel et immatériel en Belgique romane, dans l’esprit du grand ethnologue Albert Marinus .
  • Le centre de documentation du Centre Albert Marinus est accessible sur rendez-vous.
  • Reconnu par l’Unesco

Activités du Centre Albert Marinus

  • Organisation d’expositions thématiques valorisant le patrimoine matériel et immatériel.
  • Gestion du centre de documentation qui comprend des ouvrages de base et des ouvrages scientifiques, des revues spécialisées, des dossiers d’enquête, des fichiers de recherches alphabétiques et thématiques, une photothèque et une vidéothèque.
  • Rédaction d’articles scientifiques destinés à des revues spécialisés.

L’histoire du Musée de Woluwe en quelques mots

Aux origines du parc de Roodebeek

Les terrains qu’occupe aujourd’hui le parc de Roodebeek dépendaient aux XVIIème et XVIIIème siècles de la ferme Ten Steen, autrefois située chaussée de Roodebeek (à hauteur du n° 65) et qui fut la propriété des Jésuites de Bruxelles jusqu’en 1773. En 1879, un cultivateur de Roodebeek entreprit d’exploiter le sable et les pierres sur l’une des parcelles contiguës à l’actuelle rue de la Charrette. Les pentes fort raides qu’on peut encore observer de nos jours dans la partie basse du parc (comprise entre le Musée communal et la Prinses Paolaschool) gardent le souvenir de cette carrière.  

La propriété Devos

En 1884, Émile Devos, menuisier entrepreneur bruxellois, entre en possession d’une partie du terrain exploité par la carrière. Attiré par le cadre champêtre qu’offraient alors les coteaux de Roodebeek, Émile Devos y construisit une maisonnette qui lui fit d’abord office de maison de campagne. En 1893, de concert avec sa première épouse Caroline Van Hooste, il entreprit d’agrandir sa maison. Dès ce moment, il lui donnera l’aspect extérieur d’un édifice rural brabançon éminemment pittoresque pourvu de pignons à gradins. L’intérieur sera orné de boiseries finement ouvragées (lambris, plafonds et cheminées) et les murs recouverts de carreaux de céramique hollandais provenant essentiellement de Makkum, petite ville de Frise où une entreprise familiale, toujours en activité de nos jours, y détient l’exclusivité de la fabrication depuis le XVIIème siècle.  

Musée: céramique Majolique

Émile Devos ne tarde pas à en faire sa résidence permanente comme le démontre sa domiciliation dans notre commune en janvier 1896. Entre-temps, devenu veuf, il se remarie en 1899 avec une jeune artiste lyrique, Lydie Bricoult. C’est avec elle qu’il achèvera la construction et la décoration de la maison. C’est pour elle qu’il édifiera en 1912 l’étonnante rotonde, attenant à la maison et visible du parc, où se pratiqueront régulièrement des séances de spiritisme. Car, conforme à un passe-temps en vogue dans les milieux aisés de la Belle Époque, Lydie Bricoult est une adepte des tables tournantes! Émile Devos étoffe sa propriété et plante de nombreux arbres qu’il dispose ici en allées, là en bosquets. On y trouve de multiples essences, certaines communes à nos régions, telles le hêtre, et d’autres, plus rares. Il n’aura de cesse qu’il ne préserve ce splendide massif boisé, notamment contre les émanations néfastes émises par les briqueteries toutes proches et que les vents d’est chassent sur sa propriété.  

Depuis 1945

Un curieux hasard va réunir, après la Seconde Guerre mondiale, le domaine d’Émile Devos à la propriété du peintre Constant Montald, de moindre ampleur. Les deux familles n’ont aucun héritier direct. Par testament, Lydie Bricoult, veuve d’Émile Devos depuis 1942, fait don de ses biens à la commune de Woluwe-Saint-Lambert, à la condition expresse que la maison devienne un musée et que le parc soit ouvert au public (il sera inauguré en 1948). Les clauses du testament prennent cours en 1945, date du décès de Lydie Bricoult. Constant Montald, veuf depuis 1945, meurt des suites d’un accident de la circulation. Son seul héritier, Jean Goffin, neveu de son épouse, finit par vendre la propriété (villa, parc et jardins compris) à la commune de Woluwe-Saint-Lambert, qui se voit ainsi dotée d’un ensemble remarquable d’intérêt à la fois artistique et naturel. Après de multiples aménagements destinés à l’adapter à sa fonction de musée, la maison Devos est ouverte au public en 1950. Durant une dizaine d’années, elle accueillera de nombreuses manifestations culturelles sous la houlette de sa conservatrice Marie-Thérèse Van Eeckhout, du folkloriste Albert Marinus et de Pierre Levie, échevin des Beaux-Arts (1947-1955).   De 2018 à 2021, le bâtiment a fait l’objet d’une profonde restauration. Des désordres structurels menaçaient la stabilité de l’ensemble et ont nécessité de lourds travaux d’ingénierie qui ont modifié l’intérieur de la conciergerie. A l’extérieur, les façades et les toitures ont été restaurées à l’identique ; la verrière d’origine a également été restituée. Les travaux réalisés à l’intérieur ont principalement consisté en une remise aux normes des techniques du musée, dans le respect du monument.    

 

Musée de Woluwe

Musée de Woluwe

40, rue de la Charrette
02.762.62.11
musee.museum@woluwe1200.be
Site internet

Le Musée de Woluwe est accessible durant les expositions, du mercredi au dimanche, de 13h à 17h et sur rendez-vous.