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Nos huit écoles communales francophones labellisées pour leurs actions en faveur de l’environnement !

Nos huit écoles communales francophones labellisées pour leurs actions en faveur de l’environnement !

Elles étaient six, en 2021, lors de la dernière édition de la remise des labels « Écoles de développement durable » (label « Eco-Schools ») par Bruxelles Environnement. Le 17 novembre 2023, toutes étaient au rendez-vous ! Nos huit écoles communales francophones se sont, en effet, vu décerner le prestigieux drapeau vert, emblème du label international, pour une période de deux ans renouvelable.

L’occasion de rencontrer Madame Isabelle Delval, la coordinatrice communale des initiatives « Écoles de développement durable », pour connaître la recette de ce succès mérité…

Wolu Info – Woluwe-Saint-Lambert a connu un grand succès lors de cette cérémonie ! Parmi une vingtaine d’écoles bruxelloises, les huit écoles communales de Woluwe-Saint-Lambert qui avaient introduit un dossier ont toutes obtenu le label. Comment analysez-vous cette réussite ?

Madame Isabelle Delval – C’est un travail régulier qui a porté ses fruits… La majorité de nos écoles n’ont pas attendu leur labellisation pour œuvrer en faveur de l’environnement ! Avec chacune des directions et des équipes pédagogiques, nous avons listé les différentes actions déjà entreprises et en avons dressé un bilan environnemental. Nous y avons ajouté celles en cours et celles qui seront menées prochainement. Sur la base de ce travail, chaque enseignant s’est engagé dans une mission en rapport avec l’une des six thématiques proposées, à savoir déchets, énergie dont l’eau et la mobilité, biodiversité, alimentation, communication et nuisances sonores. En résumé, cette réussite, la commune la doit avant tout à la motivation, au travail et à la forte implication des directions et des équipes pédagogiques de ses écoles primaires francophones.

 WI – L’école Parc Malou/Robert Maistriau a été la première école labélisée à Woluwe-Saint-Lambert. C’était en 2017. Qu’aviez-vous mis en place pour obtenir ce label international ?

Mme I. Delval – Nous avions amorcé notre démarche en nous concentrant sur des petites actions telles que le tri des déchets et la sensibilisation à diverses thématiques. Par la suite, au fil des années, d’autres actions se sont mises en place telles que l’aménagement des espaces extérieurs, la création d’un potager, etc.

 WI – Aujourd’hui, nos huit écoles communales francophones ont obtenu ce label international. Qu’ont développé les deux petites dernières, à savoir les écoles Van Meyel et Vervloesem, comme actions pour décrocher ce sésame ?

Mme I. Delval – Comme les autres écoles, chaque enseignant a eu la possibilité de choisir une thématique qui l’inspire et de l’approfondir. L’école Van Meyel s’est concentrée sur des initiatives liées à la mobilité, étant déjà impliquée dans de nombreuses actions en la matière. L’école Vervloesem, pour sa part, a choisi de mettre l’accent sur le renforcement de son engagement en faveur de la biodiversité, tout en continuant à traiter d’autres thématiques. Ces deux écoles ont tiré profit de l’expérience des six autres. Toutes s’inspirent d’ailleurs mutuellement…

Par ailleurs, en créant ma fonction il y a quelques années, le Collège a clairement signifié son intention d’agir en faveur de l’environnement au sein-même des écoles communales, en associant nos jeunes élèves aux démarches et actions entreprises par les équipes éducatives. Il m’a confié un rôle-clé, celui de les soutenir et de les accompagner dans la mise en œuvre de toutes ces bonnes pratiques en facilitant la diffusion des informations et des bons plans dans l’ensemble de la communauté scolaire communale.

WI – Le plan d’actions mis sur pied par chaque école doit être mené en étroite collaboration avec les élèves. Quelles sont les classes d’âge concernées et dans quels projets plus spécifiques interviennent les élèves les plus jeunes ? Qu’espérez-vous qu’ils en retirent ?

Mme I. Delval –  Toutes les classes, des plus jeunes (à partir de 2,5 ans) aux plus âgées, sont impliquées. Dans la section maternelle, l’approche « école du dehors » gagne en popularité, et les élèves sont sensibilisés à divers domaines tels que la réduction et le recyclage des déchets, le respect de la nature sous toutes ses formes et une alimentation saine.

Pour construire leurs projets, les élèves de la section primaire bénéficient du soutien des enseignants, bien évidemment, mais également des ressources communales. Celles-ci comprennent des animations avec la diététicienne de la commune, la planification d’une balade pédagogique en collaboration avec divers services tels que le patrimoine, le développement durable et l’enseignement. Deux enseignantes ont également pris l’initiative de créer un jeu où les enfants doivent résoudre diverses énigmes liées aux différentes thématiques liées à la protection de l’environnement. Nous allons également mener un nouveau projet en travaillant avec l’asbl Worms (depuis 2008, cette asbl œuvre pour une meilleure gestion des déchets organiques à Bruxelles et pour une meilleure valorisation des matières organiques – ndlr). L’objectif est de créer une capsule vidéo sur le processus du compostage, avec la collaboration de quelques élèves.

J’en profite pour exprimer ma profonde gratitude envers toutes les directions d’écoles et les enseignants qui jouent un rôle déterminant dans la réalisation des projets. Sans leur engagement et leur dévouement, rien de tout cela n’est et n’aurait été possible ! Ce sont des acteurs de terrain essentiels pour enseigner et transmettre les bonnes pratiques environnementales aux élèves. Ils encouragent les enfants à adopter certaines habitudes afin de développer les bons réflexes tout au long de leur vie d’adultes. A ce titre, ils sont inspirés et inspirants !

WI – Parlons du côté plus ludique de cette opération pour terminer ce petit entretien. Nos huit écoles ont développé un éco-code commun et des mascottes. Dites-nous en plus ?

Mme I. Delval – Dans le cadre de cette labellisation, chaque école doit concevoir son éco-code, c’est-à-dire une représentation visuelle des thématiques qu’elle va travailler. A Woluwe-Saint-Lambert, nous avons été un peu plus loin en concevant également des mascottes pour une meilleure appropriation du projet par les enfants. L’éco-code (qui représente l’ensemble des mascottes) et les mascottes sont communs à nos huit écoles et ont été dessinés par Roxanne Latinne, professeure de citoyenneté dans nos écoles communales. Nous avons donc six mascottes qui représentent les six thématiques que nous travaillons avec les enfants. Nous avons pris le parti de garder un éco-code commun qui  est repris sur l’ensemble de nos documents et qui permet une meilleure identification de nos actions en faveur de l’environnement.

Nos huit écoles lauréates et fières de l’être !

Il s’agit des écoles du Parc Malou-Robert Maistriau, Georges Désir, Notre Petite école, La Charmille, Prince Baudouin, Princesse Paola, Vervloesem et Van Meyel.

Pour plus d’infos :

  • cabinet de l’échevin Gregory Matgen – Développement durable et environnement : g.matgen@woluwe1200.be – 02 761 27 92
  • service du développement durable, planification et perspectives / Division du développement durable – Environnement : i.delval@woluwe1200.be – 02 761 29 37